Qui sont les fondateurs de Sloft Magazine  ?

Grégoire Hababou, est président, directeur général de Sloft Magazine. À sa sortie de l’Essec il rentre chez L’Oréal au sein du service marketing international pour la marque Garnier puis intègre le Travel Retail Europe où il gravit les échelons jusqu’au poste de directeur commercial.

Jean Desportes, est directeur de la rédaction de Sloft Magazine. Créatif publicitaire autodidacte après avoir suivi des études de commerce, d’histoire et de communication, il a travaillé pour de nombreuses agences (BETC, DDB, Havas...) avant de rejoindre dailymotion en qualité de directeur de création puis le groupe Canal.

Comment est née l’idée de Sloft Magazine ?

JD : Quand j’ai quitté ma colocation pour mon premier appartement « à moi », je me suis retrouvé en location dans un 49 m2 à Guy Môquet dans le 18ème à Paris. C’était mon premier appartement « d’adulte » et je me suis dit que je ne pouvais pas y reproduire l’ambiance coloc’ avec les posters, les canapés de récup’ et les assiettes dépareillées. Il faut savoir avancer dans la vie ! Etant débutant dans la décoration, je me suis tourné vers les titres traditionnels pour trouver de l’inspiration. Et là, je n’ai pas été très aidé. On me proposait d’oser la cuisine full marbre, de tenter un salon italien XVIIIème, on me conseillait des rideaux de damas sur mesure, des meubles de maisons d’édition hors de prix ou de craquer pour la couleur avec des pots plus chers que des boites de caviar. Alors je me suis débrouillé tout seul, en repérant chez les copains telle idée, tel meuble, telle matière. Et je me suis rendu compte que les gens chez qui j’allais, amis, amis d’amis, avaient beaucoup d’imagination et faisaient de leurs habitations de petits trésors d’inspiration. Ils méritaient d’être mis en lumière, ils pourraient en inspirer beaucoup. Moi en premier lieu.

GH : En publicitaire aguerri, Jean a retiré deux choses de cette expérience frustrante : il manquait un média sur les intérieurs urbains adapté aux trentenaires, et si il y en avait un, il pourrait s’appeler « Sloft » ! C’était pendant les vacances de Noël 2014, nous en avons parlé un peu avant de passer à autre chose. Un soir de septembre 2015, je lui ai dit « tu sais, ton idée, ‘Sloft’, eh bien, on n’a qu’à se lancer et la tenter ! Un publicitaire et un directeur commercial ça doit plutôt être un bon tandem pour monter une boîte ». Six mois plus tard, je quittais mon job de chez L’Oréal pour travailler à plein temps sur Sloft Magazine.

Contact :

Grégoire Hababou : gregoire@sloft-magazine.com