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La startup Voodoo rachète pour 300 millions de dollars, Beach Bum, un studio axé sur les jeux mobiles de cartes et de plateau

#Startup

La startup Voodoo, alumni de LINCC, la plateforme d'innovation de Paris&Co dédiée aux industries numériques culturelles et créatives, vient de réaliser l'acquisition la plus importante de son histoire en mettant la main sur Beach Bum : un studio israélien axé sur les jeux mobiles de cartes et de plateau. 

 

Créé en 2013, la startup française Voodoo est spécialisée dans le jeu vidéo mobile Plus précisément des « hypercasual games » (jeux « hyper-décontractés »), des titres très faciles à prendre en main et dont les parties n'excèdent pas quelques minutes (« Paper.io », « Helix Jump », « Keep it alive! »). Le groupe tricolore en est devenue une référence mondiale puisque le nombre de téléchargement de ce type de jeux a connu un bon pendant et après les multiples confinements. Fin juillet, GBL - holding des familles Frère et Desmarais - a pris près de 16 % du capital de la start-up, moyennant 250 millions d'euros environ. En 2018, le groupe avait fait un tour de table de 200 millions de dollars auprès de la banque américaine Goldman Sachs. Deux ans plus tard, Voodoo fait entrer à son capital Tencent, le géant chinois de la tech et du jeu vidéo. A termes, Voodoo souhaite tendre vers un modèle de bonus payant, alors que la firme française se rémunère aujourd'hui quasi intégralement avec l'affichage de publicité au sein de ses jeux. Voodoo a vu son chiffre d'affaires annuel bondir de 1,13 million à 360 millions d'euros entre Depuis 2016 Voodoo a vu son chiffre d'affaires annuel bondir d’années en années, passant de 1,13 millions à 360 millions de dollars en 2019. Avec ce rachat, Voodoo veut diversifier ses activités et pousser les feux sur le segment du « casual games ».

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IA et création de contenus : Quand l’intelligence artificielle fait la Une des médias

propulsé par LINCC

 

Entretien croisé avec les médias Briefstory et RapMinerz

 

Il est impossible aujourd’hui d’ignorer et de fermer les yeux sur les applications de l’IA dans la création de contenus. Selon un rapport du laboratoire d'innovation d'Europol publié cette année, 90% du contenu en ligne pourrait être généré par des IA d’ici 2026. Cette nouvelle donne est portée sur le devant de la scène par l’industrie des médias en particulier qui, elle aussi, doit composer et évoluer avec les possibilités de l’IA. Entre gain de temps et créativité, il est nécessaire de dessiner les contours de cet outil pour mieux le comprendre, identifier ses limites et maîtriser pleinement ses enjeux. A travers cet entretien croisé, Jules Dubernard et Mathieu Bertolo, qui ont cofondé respectivement les médias RapMinerz et Briefstory, deux médias qui reposent sur l’IA, partagent leurs visions et leurs usages de cette technologie.

IA et industries créatives : quelles applications pour la création ?

 

L'intelligence artificielle (IA) est un outil formidable dans le monde des entreprises et des nouvelles technologies. Ses applications, comme la reconnaissance vocale dans les téléphones, la vision assistée des voitures autonomes ou les moteurs de recommandation sur les plateformes de divertissement, sont bien connues même si le fonctionnement de l’IA reste assez flou auprès du grand public. Les technologies de l’IA sont présentes sur toute la chaîne de valeur de la création, de la production et de la diffusion de contenus numériques créatifs. Pour comprendre les applications de l’IA dans les industries culturelles et créatives et se projeter dans ses usages futurs, il est nécessaire d’explorer pas à pas ce qu’est une IA et comment cette technologie fonctionne.